Bulletin du CNSAE : février 2020
- Le CNSAE accueille un nouveau membre primaire
- Le CNSAE accueille de nouveaux membres associés
- Nouvelles des codes de pratiques en cours de révision ou d’élaboration
- Le CNSAE dans l’actualité
- Activités à venir
LE CNSAE ACCUEILLE UN NOUVEAU MEMBRE PRIMAIRE
Le CNSAE a le plaisir d’accueillir un nouveau membre primaire :
L’Alliance de l’industrie canadienne de l’aquaculture
« L’AICA et ses membres sont très heureux de se joindre au CNSAE. Le bien-être animal est un sujet d’une importance croissante pour nous, et nous voulons que nos soient traités sans cruauté dans tous les aspects de la production. Nous sommes déjà un secteur de production alimentaire d’une grande transparence, et nous voulons accroître cette transparence, y compris à l’égard du bien-être des poissons. La démarche plurilatérale du CNSAE pour l’élaboration d’un code pour le bien-être des poissons est une étape importante du développement de notre secteur, et nous sommes ravis de rejoindre les rangs d’autres secteurs de l’agriculture animale qui travaillent pour que les pratiques de production alimentaire du Canada deviennent “les meilleures au monde”. » ̶̶ Tim Kennedy, directeur exécutif de l’Alliance de l’industrie canadienne de l’aquaculture
LE CNSAE ACCUEILLE DE NOUVEAUX MEMBRES ASSOCIÉS
Le CNSAE a le plaisir d’accueillir un nouveau membre associé :
Cactus Club Cafe est une chaîne de restaurants informels haut de gamme de propriété canadienne; basée à Vancouver, la chaîne compte 31 établissements au Canada (en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et en Ontario). L’entreprise est membre de la Table ronde canadienne sur le bœuf durable (TRCBD) et s’implique dans plusieurs autres initiatives de localisation de sources d’approvisionnement responsables.
Le CNSAE a le plaisir d’accueillir un nouveau membre associé :
« Fondée en 1964, New-Life Mills est la division des aliments pour animaux et des élevages de Parrish & Heimbecker, Limitée. Nos fermes d’élevage de dindons, de poulets à griller, de poulettes, de pondeuses et de reproducteurs de poulettes souscrivent à de stricts programmes d’assurance et de contrôle de la qualité en utilisant des pratiques responsables en matière de nutrition, de recherche et de gestion des espèces. Nous sommes fiers de devenir membre associé du CNSAE, et nous continuerons d’appliquer des normes élevées de soins aux animaux et de salubrité des aliments sur nos fermes. » ̶̶ Caitlin Woolcott, spécialiste du bien-être animal
NOUVELLES DES CODES DE PRATIQUES EN COURS DE RÉVISION OU D’ÉLABORATION
Code pour les poissons d’élevage
À sa réunion de novembre, le comité d’élaboration a déterminé la portée du code, qui se concentrera sur les salmonidés d’élevage (truite, omble, saumon) et couvrira le transport proprement dit en plus des préparatifs à la ferme avant le transport.
La réunion a par ailleurs permis de réviser le chapitre sur le transport en insistant sur le nouveau contenu touchant au processus de transport (contrôle de la qualité de l’eau et du comportement des poissons, mesures et interventions d’urgence). Le comité est aussi revenu sur certaines sections des chapitres sur l’élevage et sur la santé (connaissances et compétences du personnel, lutte contre les parasites et les prédateurs, vide sanitaire).
Un résumé plus complet de cette réunion est accessible ici.
Code pour le transport
Le travail se poursuit sur l’élaboration du code de pratiques pour le transport du bétail et de la volaille. Les groupes de travail (GT) par espèce poursuivent leurs activités sous la direction des gestionnaires du code : Jeffrey Spooner, Kate Cooper et Lucie Verdon. Le GT sur les porcs a tenu sa première réunion en personne en novembre, tandis que le GT sur le bovins et le GT sur les visons, les renards et les lapins ont tenu les leurs à Toronto en janvier. Une deuxième réunion de deux jours du GT sur la volaille est prévue en février, ainsi que la première réunion du GT sur les moutons et les chèvres.
En novembre, l’équipe du code pour le transport a organisé deux webinaires (un en anglais et l’autre en français) à l’intention des membres des GT par espèce. Les webinaires ont été donnés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) pour aider les GT à comprendre les modifications au Règlement sur la santé des animaux qui régissent le transport des animaux. Les plus de 90 membres des GT par espèce ont été invités. Merci beaucoup à l’ACIA d’avoir bien voulu donner ces webinaires, qui ont suscité des commentaires positifs de la part des participants.
Toujours en novembre, la directrice du code pour le transport a donné une présentation au Forum 2019 du Conseil national sur la santé et le bien-être des animaux d’élevage à Gatineau (Québec). Elle a parlé des nombreuses difficultés d’aborder le premier code hors-ferme qui respectera le processus d’élaboration des codes du CNSAE. Certaines de ces difficultés ont été discutées par l’équipe du code pour le transport à la première réunion du comité d’édition et de révision en novembre. La réunion a déclenché une réévaluation de l’approche choisie et donné lieu à des recommandations pour l’avenir.
Ces recommandations ont été présentées au conseil d’administration du CNSAE et à d’autres acteurs à la séance de décembre du CNSAE, où il a été convenu de peaufiner l’approche. Il y aura donc un recentrement des efforts sur le contenu commun à tous les animaux visés par le code au lieu du contenu par espèce.
Par conséquent, des démarches sont en cours pour choisir les membres du comité d’élaboration du code, qui par l’entremise de ses sous-comités sera chargé de rédiger le contenu commun. Les compétences spécialisées des GT par espèce continueront d’être utilisées pour extraire le contenu propre à chaque espèce. Quand les GT auront été aussi loin qu’ils le jugeront approprié, leur travail sera interrompu le temps de produire le contenu commun. Ensuite, les GT par espèce se réuniront de nouveau pour rédiger le contenu supplémentaire qui pourrait être nécessaire.
D’autres informations sur les progrès du code pour le transport sont présentées ici.
Code pour les chèvres
Le comité d’élaboration du code pour les chèvres a tenu sa troisième réunion les 29 et 30 janvier à Toronto. Les effets négatifs possibles sur le bien-être des chèvres selon les répondants du sondage public administré au début de l’élaboration du code continuent d’être rappelés aux membres du comité.
Un résumé de la troisième réunion est accessible ici.
Chaque sous-comité du code continuera à parfaire sa section respective d’ici la quatrième réunion, qui aura lieu en avril. Celle-ci comportera aussi l’examen complet de la version préliminaire du rapport scientifique, et les participants commenceront à aborder la période de commentaires publics prévue pour l’automne 2020. Un guide sur la période de commentaires publics des codes de pratiques peut être consulté ici.
Code pour les bovins laitiers
À la réunion sur le code en janvier, plusieurs chapitres du rapport de recherche du comité scientifique (sur la séparation des veaux de leur mère, le contrôle de la douleur et certains thèmes liés au logement) ont été présentés et discutés. Les membres du comité d’élaboration du code ont aussi revu le chapitre sur l’élevage (conduite d’élevage, traite, manipulation) et sont revenus sur certaines sections du chapitre sur les aliments et l’eau (alimentation au lait, sevrage, alimentation au pâturage).
De nombreux sujets abordés comptaient parmi les motifs de préoccupation exprimés dans le sondage mené au début de la révision du code. Un résumé plus complet de cette réunion est accessible ici.
Pour en savoir plus sur les étapes du processus d’élaboration des codes et l’état d’avancement des codes à réviser, suivez ce lien.
Le financement du projet est assuré par le programme Agri-assurance dans le cadre du Partenariat canadien pour l’agriculture, une initiative fédérale-provinciale-territoriale.